La physiologie des peurs, ce sont toutes les réactions de notre corps dues à des vécus de stress (présent, passé ou anticipé) ou un trauma.

Par conséquent, la dérégulation physiologique due aux peurs, ce sont les souvenirs de stress (intense ou modéré) qui se sont imprimés dans notre corps depuis notre conception jusqu’à aujourd’hui. Ces « empreintes » corporelles du stress conditionnent notre état d’être au présent et nos possibilités – ou impossibilités – actuelles.

D’où vient cette dérégulation physiologique issue des peurs ?

Il peut s’agir de mémoires cellulaires de stress associées à des changements épigénétiques (héritées de nos ancêtres ou créées dans cette vie) ou des dérèglements dans la circulation de l’énergie dans notre corps.

Il peut aussi être question d’une dérégulation de notre système d’alarme intérieur (comme pour un trouble de stress post-traumatique) suite à :

– un traumatisme issu d’un accident ou d’une catastrophe naturelle

– une opération (même si elle s’est bien passée)

– un événement de vie qui peut paraître banal aux yeux des autres mais nous a laissé profondément marqué(e).

En physiologie de la peur, la pertinence n’est pas à chercher dans la gravité « objective » que pourrait avoir l’événement. Mais bien dans son impact sur notre système nerveux.

Quelles sont les conséquences sur notre vie de cette dérégulation physiologique due aux peurs ?

Ces mémoires corporelles de peurs mettent en jeu :

– la régulation hormonale et celle des neurotransmetteurs (donc le poids, ou l’absence de sensibilité à un stimulus par ex.)

– l’allure de nos structures cérébrales (nos capacités d’adaptation)

– notre posture générale (donc les douleurs, raideurs par ex.)

– le bon fonctionnement des organes (ou les maladies chroniques)

– notre état de sécurité – ou d’insécurité – intérieure