Arrête de te méfier de tes peurs, fais-en des ressources utiles
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Les peurs, c’est un peu le grand méchant loup.
Houhouhou… Loup y es-tu ?
Depuis mon enfance, j’ai l’impression d’avoir été conditionnée à les craindre ou à les vaincre.
Pourtant, c’est la manière la moins utile de les considérer.
Se méfier de ses peurs, un truc vieux comme le monde… occidental
Dans notre culture occidentale, que je trouve basée sur l’action et la dualité, j’ai l’impression que la peur a toujours été vue comme un adversaire.
Un adversaire, voire un ennemi d’ailleurs. Extérieur ou intérieur.
N’y a-t-il pas cette expression qui dit que nous sommes « notre pire ennemi » ?
Cette phrase me fait froid dans le dos tellement elle suppose une vision démonisée de ce qui nous habite (très catholique aussi comme notion, avec le Bien, le Mal, tout ça tout ça).
Et un démon, ça se combat non ? #DeLonguesAnnéesDePlaisirEnVue
Pas étonnant qu’on nous serine à longueur de temps qu’il faut « vaincre ses peurs » !!!
Alors que le monde oriental apporte une vision plus relax et puissante
Une vision beaucoup plus contemplative, qui n’oppose pas les choses / personnes / ressentis mais invite plutôt à regarder leurs mouvements et comment ils évoluent.
La vision du Tao notamment, avec le Yin et le Yang, propose de regarder cela du point de vue la complémentarité plutôt que de l’opposition destructrice.
Cela ne veut pas dire pour autant que l’on ne fait rien ! Mais au lieu de s’exciter dans tout un tas de gesticulations inutiles, on apprend à observer ce qui se passe en nous avant d’agir.
Ainsi, l’action part d’un espace de puissance intérieure et non d’une tentative de s’extraire de l’impuissance.
Aurez-vous le courage de rester immobile jusqu’à ce que l’action juste émerge ?
Comment faire de nos peurs des ressources utiles ?
1. Arrêter de les voir comme des ennemies : ce sont des réactions logiques, normales et saines par rapport à ce que nous avons vécu dans le passé.
Si tu changes ton regard sur la peur, tu changes ton regard sur toi.
2. Observer ce qu’elles nous font faire avec bienveillance et humour, en profondeur : chaque peur renferme une sagesse profonde qui va au-delà de ce que nous savons d’elle à priori. Un peu comme les cailloux du Petit Poucet, elle nous indique le chemin de la reconnexion profonde avec nous.
Si tu comprends combien les réactions que tu as sont pertinentes pour protéger les parts de toi blessées, tu ne te sentiras plus inadéquate, nulle ou « cassée ».
3. Se donner du temps pour s’apporter amour et attention, à notre rythme, afin de guérir nos blessures intérieures : lorsque la blessure est guérie en profondeur et la reconnexion faite en nous, la peur disparaît d’elle-même car elle n’a plus de raison d’être.
Au lieu d’un chemin de désespérance et une souffrance qui ne finit jamais, c’est un chemin d’émerveillement de toi qui ne fait que commencer !
>> Lire aussi : Je suis une Guerrière aux pieds d’argile
Qu’est-ce que ça changerait pour toi si tu pouvais t’appuyer sur tes peurs plutôt que t’en méfier ?
Je suis vraiment intéressée à lire ta réponse en commentaire.
Pourquoi s’appuyer sur ses peurs pour s’épanouir ?
Derrière notre plus grande peur, il y a notre plus grand désir et notre plus grande réconciliation avec nous-mêmes.
Au lieu d’envisager nos peurs comme des ennemies à combattre, nous pourrions les considérer comme des repères précieux pour savoir où porter notre attention pour nous épanouir davantage.
Si tu veux apprendre à les considérer ainsi, viens lire ceci.